"Pour assurer la promotion de leur dernier album, les célèbres Tri Yann décident d'organiser une tournée qui passera par les plus grandes villes de Bretagne.
Par commodité, le groupe loue un immense chapiteau sous lequel chacun prend rapidement ses repères.
Mais, dès les premiers spectacles, les tracas s'accumulent. L'envie de nuire est évidente et laisse planer une détestable suspicion.
Peut-on parler d'une tournée maudite ? Doit-on mettre un terme à la série de concerts ?
Invité à suivre l'événement depuis les coulisses du Festival Interceltique de Lorient, Maxime Moreau va entrer dans la danse.
Sur fond de musique traditionnelle, sans avoir l'air d'y toucher, il va orienter les investigations de ses collègues policiers."
Prix TTC : 9 Euros - Roman policier - 288 pages
ISBN 978-2-35550-040-4 - ISSN 1281-7813
Voici donc l'explication suivante qui éclairera les gens intéressés :
La Ville que j'ai Tant Aimée est l'adaptation en langue franaise du titre original "The Town I loved so well" de Martin/Coulter, la ville ainsi chantée étant
Derry (Irlande du Nord) baptisée par les anglais London-Derry.
Le texte de la chanson interprétée par Tri Yann a été écrit par Jean-Louis Jossic et se réfère à la ville d'Orvault (banlieue nantaise) dont la
municipalité de gauche avait à l'époque été battue aux élections et remplacée par une municipalité de droite. La politique locale en avait été fortement
modifiée..... c'est ce qu'on appelle la démocratie, assortie de l'amertume des perdants qui se sont mobilisés pour l'intérêt de tous et qui voient des années
d'implication remises en question par la nouvelle équipe en place dont les objectifs sont différents.
Le temps faisant son Ïuvre - le couplet " Ils ont tout brisé..." a été modifié au début des années 90 en :
"La rivière scintillait de poissons argentés
Et l'Histoire coulait sur les cailloux du gué,
Ecrite à l'encre d'or et de couleurs inventées
Dans la ville que j'ai tant aimée."
Quelques impressions à propos de ma première écoute du cd "Anne de Bretagne":
On a vraiment l'impression d'être face à une oeuvre d'envergure, très travaillée aussi bien au niveau des mélodies,
que des arrangements très bien adaptées à chaque interprète.
Le vrai opéra folk-rock progressif que l'on attendait tous !!!
De plus, la cohérence est totale dans l'enchainement des morceaux (pas évident de faire cohabiter des styles et talents ausssi différents que Cécile Corbel, Tri Yann, Ange et Nilda Fernandez par exemple).
Chacun semble y trouver sa place comme par magie, autour du thème fort et fédérateur: la vie d'Anne de Bretagne.
Autre point fort justement: Anne de Bretagne dont on découvre dans le livret superbe et les titres originaux, la personalité hors du commun et la vie complexe, entre fresque historique et gwerz...
J'ai été également très impressionné par les instrumentaux magistraux, grandioses et subtils à la fois qui ponctuent et enrichissent à merveille le thème (celui de la mort d'Anne de Bretagne laisse sans voix,
et Laurent Tixier fera surement trembler les murs du Chateau des ducs).
Bref, un double cd (et un spectacle unique fin juin, au Chateau des Ducs de Nantes) à conseiller sans hésiter à tous pour passer un moment hors du temps !
Milles Bravos à Alan Simon et à sa multitude d'interprètes talentueux !!
Eric Doll, Juin 2009
Aux côtés de votre groupe préféré vous retrouverez une brochette impressionnante d'artistes talentueux:
La création scénique de l'évènement a eut lieu de façon éblouissante les 29 et 30 Juin 2009 au château des ducs de Bretagne.
Cette création nantaise partira ensuite en tournée pour quelques dates exceptionnelles.
Cérémonie très poignante.
La présence de Tri Yann quelque peu inattendue dans ce contexte a été particulièrement appréciée et le groupe a été très chaleureusement remercié.
Tri Yann n'est pas familier de ce genre de commémoration mais l'objet de celle-ci a paru compatible avec les valeurs humaines défendues par le groupe.
Dignité et ferveur dans le souvenir des victimes de ce naufrage qui, le 17 juin 1940, après une salve de 4 bombes allemandes déchirant le navire, fera 5 à 6000 morts voire même 9000 selon certains témoignages d'officiers rescapés.
Le groupe TRI YANN connaissait Christian JUIN depuis bien des années.
Après une carrière de chanteur lyrique puis de variétés,
Christian JUIN s'était orienté vers la carrière d'entrepreneur de spectacles.
Très récemment encore (AVIGNON le 15 juin 2006) nous avions été programmés par son agence CJMC et Anne-Marie BELIME sa fidèle assistante
nous avait mis en contact téléphonique avec lui alors que, n'étant pas en mesure de se déplacer sur le lieu du spectacle,
il se tenait informé du bon déroulement de la soirée .
C'est avec beaucoup d'émotion que nous voyons disparaître une "figure" de notre métier, un homme d'une distinction et d'un professionnalisme qui accompagnaient
la chaleur de sa présence.
Les membres du groupe TRI YANN présentent aux proches de Christian JUIN toutes leurs condoléances avec ce petit plus qui caractérise les liens d'amitié.
P.O. Tri Yann, Jean Chocun
Dans "Excalibur, le DVD", outre le concert historique,
vous découvrirez un bonus de 26 minutes qui raconte la création du projet.
ET POURTANT, SEZNEC EST INNOCENT... ...PUISQU'IL N'EST PAS COUPABLE !
Il y a quelques années, le Canard Enchaîné titrait:
"La cour de cassation invente l'erreur judiciaire à perpétuité".
Et donc une nouvelle fois, et tous ceux qui étaient présents ce jeudi 14 décembre au
Palais de Justice de Paris l'ont bien compris, la majorité des magistrats concernés a eu une réaction de caste.
Un de leurs collègues a justifié le lendemain dans Libération leur décision en disant que la Justice n'avait à céder ni à l'opinion publique ni à
celle des médias, mais à juger sur la réalité des faits.
Certes. Mais précisément, tel n'a pas été le cas:
Tous les éléments à charge, fabriqués ou non, développés au cours du procès de 1923, ont été mis en exergue et amplifiés, parfois même s'ils ont été démentis depuis.
Tous les éléments plaidant pour l'innocence, et particulièrement ceux découverts depuis 83 ans (ce sur quoi les juges avaient à statuer)
ont été minimisés, voire ignorés.
Ainsi le rôle du sinistre inspecteur BONNY, futur chef de la gestapo et truqueur de l'affaire Stavisky, est-il réduit à celui de figurant et à peine évoqué.
Ainsi a-t-on accusé de "sénilité" Melle Héranval qui a tardivement déclaré qu'on l'avait obligée dans sa jeunesse à faire un faux témoignage - qui a lourdement pesé dans la condamnation - contre Guillaume.
Ainsi a-t-on amoindri jusqu'à le considérer comme peanuts le témoignage de la résistante Colette NOLLE - présente et scandalisée - qui avait identifié à la gestapo GHERDY en compagnie de BONNY, alors que l'existence même de celui-ci avait été déniée au procès de 1924, Guillaume y étant accusé d'avoir inventé le personnage
(un autre élément qui avait pesé très lourd dans la condamnation).
Ainsi une récente expertise en écriture du laboratoire scientifique de la gendarmerie, primordiale pour innocenter Seznec, a-t-elle été mise en doute et donc non prise en compte.
On vous en passe et des meilleures.
Si tout cela et bien d'autres choses ne sont pas "des éléments nouveaux survenus depuis le procès et propres à faire naître un doute"
(seule question posée à la Chambre criminelle, qui porte bien ici son nom), que faut-il de plus ???
Ainsi les fripouilles ont-elles été innocentées et les honnêtes gens considérés comme "peu fiables", dans un tri très sélectif dont on a gardé que les déchets, pour un jugement plus inique encore que tous les précédents.
Circulez ! Pas de sentiment, la justice doit bénéficier d'une infaillibilité quasi papale.
Trouverait-on la preuve irréfutable que QUEMENEUR vivait encore après son supposé assassinat que ce ne serait manifestement pas un nouvel élément
propre à introduire le moindre doute. Point final.
Alors que va être mise en oeuvre une réforme de la Justice, c'est moins la Justice qu'il faut réformer qu'une partie de ses juges qu'i faut envoyer à la réforme,
comme on le fait dans l'administration de ce qui a atteint la date limite d'utilisation optimale.
Quant à nous, TRI YANN, nous allons continuer et plus que jamais aux côtés de Denis SEZNEC - dont nous saluons la décision de poursuivre son action devant
la Cour Européenne - sur scène (la musique adoucira bien un jour même les moeurs judiciaires) et en dehors...
TRI YANN - 16 décembre 2006
29 993 jours après la condamnation de Guillaume SEZNEC
Pour toutes les infos concernant l'Affaire Seznec et le combat de Denis Seznec rendez-vous sur le site de l'association France-Justice
Pour envoyer vos messages à Denis Seznec:
Denis SEZNEC - France-Justice - 40 rue de Rochechouart - 75009 PARIS.
Programmés en concert le samedi 2 aout prochain lors du Festival Interceltique de Lorient, nous désirons profiter de cette opportunité pour affirmer notre opposition à la signature de l'accord du 27 juin 2003 portant sur le régime d'indemnisation des professionnels du spectacle et de l'audiovisuel.
Celui-ci menace directement la survie de 30 à 35 000 artistes, techniciens et leurs familles dont nous faisons bien évidemment partie.
Il nous paraît de toute première urgence de demander de façon collective au gouvernement de ne pas agréer cet accord et d'ouvrir de nouvelles négociations.
Nous demandons également à l'ensemble des festivals et plus particulièrement à la direction du Festival Interceltique de Lorient de reconnaître les syndicats et les coordinations (UBSAC-CGT et la coordination des intermittents de Bretagne sud pour la région) comme des interlocuteurs pour la signature d'un accord d'entreprise,
celui-ci devant favoriser la lutte actuelle contre l'accord du 27 juin et permettre de construire une véritable professionnalisation pérenne de nos secteurs.
Artistes salariés, nous affirmons notre solidarité envers toutes les professions artistiques et techniques du spectacle vivant, de l'audiovisuel et du cinéma avec qui nous travaillons en permanence, partenaires indispensables à notre création.
Nous serons présents à la conférence de presse du Festival Interceltique de Lorient, le vendredi 1er aout à 12h au Palais des Congrés à Lorient.
Notre présence aura pour but d'exprimer notre détermination devant la
volonté du gouvernement et du MEDEF de «sélectionner» les
manifestations, les acteurs culturels et les créateurs artistiques.
La culture n'est pas une marchandise et nous voulons affirmer le droit d'accès à toutes les cultures pour tous.
Afin d'envoyer un signe d'union à toutes les professions artistiques et techniques, nous nous réunirons en fin de soirée du 2 aout (lors du dernier concert, environ 0h30) sur la scène du Cabaret où nous appellerons le public à soutenir notre action.
Par ailleurs, nous appelons à un débat public avec les artistes de
Bretagne, « La culture et ses acteurs en péril ?», lundi 4 aout à 15h
à Lorient. Le lieu sera précisé ultèrieurement.
Savenay le 29 juillet 2003
Tri Yann, Etienne Grandjean, Katé-Mé, Roland Conq Trio, Ars Nevez, Erwan Keravec, Laoun Sharki.
"A QUOI SERT UN ARTISTE ?
Que seraient la Russie sans Pouchkine, l'Espagne sans Lorca, le Portugal sans Pessoa dont les poèmes traînent dans les rues de Lisbonne, sans ce chanteur de fado à la gueule de Reggiani, qui balance son chagrin, notre chagrin, avec sa voix par dessus les murs de la ville ?
Il crève tout doucement de presque-froid et de presque faim. Il lui manque des dents.
Il touche à peine les 42 ans et il dit qu'il est vieux.
C'est un artiste, comme moi. Et quand il chante, par les paroles d'Adamo, " elle ne viendra pas ce soir ", il parle au nom de tous ceux qui l'attendaient.
Il fait du bien à notre mal.
Il est très pauvre comme je l'ai été.
Il ne vivra peut-être pas jusqu'à l'année prochaine.
Peu importe alors qu'elle revienne ou ne revienne pas !
C'est un artiste, comme moi.
Ce chanteur est mon frère et quand il chante il est le frère de nos frères !
Il est celui qui est allé à la mine à notre place et au ciel en notre nom.
A quoi sert un artiste ?
Que seraient la Bretagne si elle n'était dansée, les Caraïbes si elles n'étaient racontées, l'Algérie si elle n'était chantée ?
l'esclavage s'il n'y avait eu le blues ? Ne resterait que l'esclavage !
Ceux qui vivent de l'audace des autres manquent-ils à ce point de respect pour leurs frères humains, les saltimbanques, pour si peu considérer ces hommes et ces femmes qui accompagnent leurs enfers et entr'ouvrent leurs paradis en disant, chantant, et dansant leurs morts et leurs vies ?
A quoi servent les artistes, dans ce monde qui préfère les chiffres aux lettres et dont la folie des chiffres menace de nous faire chavirer dans le chaos ?
Que celui qui n'a besoin ni de chansons, ni d'images, ni de poèmes, ni de romans, ni de films, ni de pièces de théâtre, ni de musique, pour que se dise sa vie quand il ne sait plus la dire, pour que s'écoule son chagrin quand il ne sait plus pleurer, que celui là tranche la gorge aux oiseaux.
Que celui qui n'a pas besoin d'artiste retienne ses larmes à jamais et brise par avance ses éclats de rire.
Yvon le men"
Il est donc normal que cette interdiction figure sur les tickets d'entrée aux concerts de TRI YANN comme sur les tickets utilisés pour d'autres artistes.
LE PRINCIPE EST DONC : PAS DE PHOTOS (sauf pour les photographes de presse ayant sollicité une accréditation), PAS DE CAMERAS, PAS DE MAGNETOPHONES (et pas de téléphones portables !!!).
Ce principe est appliqué strictement lors des concerts qui sont organisés par des promoteurs professionnels de spectacles dans des salles de type ZENITH, OLYMPIA, festivals etc... et le groupe TRI YANN n'y peut rien car il s'agit là des habitudes de travail qui sont de mise dans ces contextes.
La donne est un peu différente lorsque TRI YANN se produit dans des spectacles organisés par le milieu associatif.
Nous avons décidé d'autoriser (sans l'encourager) l'usage des appareils photo de type "amateurs" et qui ne permettent pas d'obtenir des clichés de haute qualité mais seulement des photos-souvenirs. (la question se pose toujours pour les appareils numériques de + en + nombreux qui devraient être interdits au même titre que les appareils professionnel ou semi-pro).
Mais, souvent, et encore par habitude et souci du respect de l'image des artistes, les services d'ordre locaux interdisent d'eux-mêmes la prise de photos. Nous ne pouvons pas souffler le chaud et le froid et être derrière chaque membre du service d'ordre pour lui dire si nous acceptons que des photos soient prises ou pas.
Donc, nous laissons à la discrétion des organisateurs la décision de tolérer ou pas l'usage des appareil "amateurs".
Il ne faut donc pas s'étonner si dans tel ou tel concert il est possible de photographier alors que dans tel ou tel autre c'est formellement interdit.
En revanche, ce qui devrait être totalement interdit c'est l'usage de caméras puisqu'elles enregistrent le son et capturent les images sans aucun respect du droit des artistes.
Qui plus est quel est l'intérêt pour le spectateur de passer tout son concert l'oeil rivé à son viseur ou à son écran de contrôle ?
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Jean CHOCUN.
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